On parle trop souvent de zone de confort, mais ce qui est plus intéressant encore, c’est ce qu’il se passe au-delà : la zone de panique. C’est cette zone dans laquelle on perd ses repères, ses réflexes et qui permet d’entrer en apprentissage pour se découvrir, développer l’estime de soi et avoir un meilleur rapport au monde.
Dans nos ateliers artistiques, les participants vont être obligés de faire un pas de côté et leur première réaction va être la panique.
Pourquoi les faire entrer dans cette zone de panique pour apprendre ? Pour assurer la pérennité des organisations sociales et privées, recréer un lien entre les individus. Il y va presque de la survie de l’espèce. Comme le montre l’étude World Economic Forum, les compétences clefs du 21ème siècle ne seront pas hard mais soft*. Dans le monde de l’ultra-performance et de l’intelligence artificielle, pour survivre au travail et au quotidien, il nous faudra être à l’écoute et ne pas écouter que d’une oreille, savoir être empathique et se mettre à la place des autres sans prendre sa place, être créatif sans pour autant devenir le nouveau Picasso et prendre des décisions inédites face à des situations nouvelles.
Chez Ce Que Mes Yeux Ont Vu, nous avons compris l’importance de développer ces compétences et le besoin des organisations qui se transforment à engager leurs parties prenantes dans cette dynamique. Nous proposons quatre formats d’ateliers artistiques dans lesquels les participants s’impliquent dans des actions concrètes, loin de la théorie et des présentations en amphi, dans lesquels ils sont sur le terrain, bien en contact avec la réalité.
Qu’ils soient en train d’assembler des boites de jeux pour les enfants du Samusocial ou de réaliser avec un artiste une œuvre d’art collective, tous dépassent leurs craintes : les expériences deviennent apprenantes. Alors ces compétences ne sont plus une problématique mais une vraie force.