C’est du Pavillon Tunisien dont on vous parle, et de « The Absence of Path » où des vrais-faux douaniers délivrent un vrai-faux passeport – FREESA – qui donne accès à des performances artistiques… publiques, de toute façon.
Vous suivez ? Dans une cabane blanche, qui évoque à la fois Checkpoint Charlie et une cabane dans les bois, de faux douaniers vous remettent, contre quelques questions et un regard noir, un faux passeport : FREESA.
Dans un monde où les frontières se ferment et la circulation des personnes est sans cesse remise en question, on pourrait croire à un geste simpliste. Il n’en est rien.
La Biennale de Venise et ses 57 pavillons nationaux est une sorte de micro monde dans lequel le visiteur international navigue sans se poser de question. Chaque visiteur, en signant de son empreinte digitale son Freesa, s’engage ainsi dans une protestation pacifique contre le système rigide des frontières et de la libre circulation des personnes, des artistes et des idées. Une fois son Freesa en poche, on découvre en quelques points le contexte des déplacements de personnes depuis 2015.
Tout est à découvrir sur leur plateforme digitale où vous pouvez prendre part à la protestation pacifique et artistique.
http://www.theabsenceofpaths.com #TunisianPavilion La Biennale di Venezia #freesa #absenceofpath
